Le 9ème art dans toute sa splendeur
Bonjour à tous, chers lecteurs,
Enfant, je passais beaucoup de temps à lire. Cette activité me permettait de m’évader dans un autre monde. Dans mon monde. Dans mon esprit les histoires que je lisais prenaient vie. J’étais tantôt observateur, tantôt participant. J’aimais tous les genres de lecture. Thrillers, comiques, bandes dessinés… Tout m’inspirait. J’étais parfois aux Etats-Unis en lisant « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », d’autres fois au Congo avec Tintin, Milou et le Capitaine Haddock. Je suivais le jeune reporter à travers ses aventures, je voyageais avec lui, je faisais partie de ses enquêtes. Je les accompagnais, le Capitaine Haddock et Milou, et ensemble, nous partions mener des enquêtes un peu partout à travers le monde : Francfort, Prague, New Dehli, Katmandou…
Hergé, un homme inspiré
Le temps a passé, j’ai grandi et mon amour des bandes dessinées lui aussi. Celles-ci ont le don de me ramener en enfance, et de me faire sillonner les pays. Un voyage dans le temps et l’espace. Il y a peu, j’ai appris que le Grand Palais organisait une exposition sur le travail d’Hergé.
Hier, je décidais donc de me rendre au Grand Palais. L’exposition m’a ému. Je me suis rappelé ces soirées où, près de la cheminée, je feuilletais mes bandes dessinées. Allongé sur le tapis de la maison familiale, mon esprit était pourtant ailleurs, il voyageait. Je revoyais ces après-midi où je sillonnais les mers avec mon héros, lorsque nous escaladions des montagnes pour résoudre notre enquête… J’apprenais aussi beaucoup de choses sur les autres travaux d’Hergé. Je redécouvrais « Quick et Flupke », j’apprenais beaucoup sur « Les aventures de Jo, Zette et Jocko ». Mon esprit s’épanouissait dans la galerie, je me surprenais même à voyager avec les héros…
En sortant du Grand Palais, j’avais réellement besoin d’un retour en enfance, de m’évader. C’est en l’hôtel Le Tourville que j’ai trouvé un endroit rassurant, qui me berce, me conforte. Installé dans ma chambre, je lisais une bande dessinée : « Tintin et le crabe aux pinces d’or ». Une fois que j’eus fini ma lecture, je fermais les yeux, en pensant à Novalis, qui un jour s’exprimait en ces termes : « Où est l’âge d’or est l’enfance ».
A très vite !